Il y a quelques semaines, une de mes amies (en plein baby blues :-( ) m’a dit quelque chose du genre « Vous – c'est-à-dire toutes mes copines avec enfants - m’avez menties. Si j’avais su que c’était si dur, j'en aurais pas eu ». Et là, beaucoup de tristesse devant sa détresse mais aussi une grosse crise de conscience et une nuit d’insomnie pour moi!
C’est vrai que je suis béate devant mes kiddos. J’en parle tout le temps. The Kid et Kidsister (3 ans et 1 an en mars prochain) sont ma raison de vivre. Je suis émerveillée par leurs progrès. Encore aujourd’hui, je repense avec émotion (limite émue aux larmes – c’est ça que d’être émotive) à ma rencontre avec The Kid, à ses premiers pas un beau jour d’avril, à ses premières phrases de deux mots (« lapin doux » et « papa douche »), à son premier « T’aime » l’été dernier… Vous comprendrez que je dois limiter ma liste à ces quelques évènements mais qu’il y en a des milliers, que dis-je des milliards!!! Aujourd’hui, je revis avec bonheur ces moments-là avec Kidsister. Chaque jour apporte son lot de changement, de progrès. Vous aurez compris : leurs sourires et leurs rires illuminent ma vie.
Et si on lui avait réellement menti ? On omet (pas forcement volontairement d’ailleurs) de dire que c’est parfois l’enfer !!!! La vie avec un Kiddo, ce n’est pas facile tous les jours. Alors imaginez avec deux, trois, quatre…
En ce qui me concerne, je n’ai pas fait une nuit complète depuis mi-novembre. Merci aux maladies infantiles, aux dents, aux pipis au lit… Je ne sais même plus comment je fais pour tenir. Ah si, dimanche soir, j’ai été me coucher en même temps qu’eux, c’est-à-dire 19h30. PA-THÉ-TI-QUE !!! M’enfin, j’ai assuré quand il a fallu se lever à 23h30 (pleurs), 0h30 (pleurs incontrôlables), 1h30 (perte de doudou), 2h30 (pipi au lit)…
Et puis, The Kid est en pleine crise d’opposition (sur tout/généralisée) et il commence à être jaloux de sa petite sœur (faut dire que depuis qu’elle fait du quatre pattes, sa destination de prédilection – après les prises de courant – est la chambre de son frère et la ressource inépuisable de jeux qu’elle représente). De son coté, Kidsister, qui « crawl » plus vite que son ombre, doit être constamment surveillée à cause des dites prises de courant justement. Dans ces moments-là, je vis pour l’heure de sieste des Kiddos (qui bien sûr ne coïncideront pas ce jour-là… comme par hasard). Fail !!!
Il y a des jours où moi aussi, je me dis : « Si j’avais su… ». Pourtant, je ne reviendrais en arrière pour rien au monde. Pendant les moments durs, je me focalise sur les choses positives, même infimes : un sourire, un mot d’enfants, un mini progrès. Et ça me permet de tenir le coup ! Ça… Et une petite bière de temps en temps une fois qu’ils sont couchés ;-)
Et vous, comment vous faites?
P.S. : Mon amie va mieux et est maintenant « en amour » avec son Little Man à elle :-)